De l’aide pour les enfants réfugiés au Rwanda

Près de 30 000 enfants burundais vivent dans le camp de réfugiés Mahama au Rwanda. L’UNICEF veille à ce que ces filles et garçons aient une enfance et un avenir malgré les conditions difficiles. 

Rwanda 2018
© UNICEF/UN0302615/Mugabe

Le Burundi est un pays d'Afrique de l’Est marqué par un conflit qui a débuté en 2015 dans l'ancienne capitale Bujumbura et s’est progressivement étendu aux zones rurales. Depuis cette date, la crainte de la persécution politique mais aussi la faim omniprésente poussent des centaines de milliers de personnes à fuir dans les pays voisins: Rwanda, Tanzanie et Ouganda. 

Près de 60 000 réfugiés burundais, dont la moitié sont des enfants, ont trouvé refuge au camp Mahama au Rwanda. Mais Mahama n’est pas un lieu adapté aux enfants. Ils y vivent entassés avec des personnes étrangères dans des hébergements temporaires ou des tentes. Comme les denrées alimentaires ne suffisent pas au camp, de nombreux enfants sont contraint·e·s de travailler. Les rares écoles sont désespérément bondées. 


L’UNICEF œuvre au Rwanda depuis 1986 et apporte une aide d'urgence dans le pays. En collaboration avec d'autres organisations des Nations Unies, l’UNICEF s’engage pour que les enfants et leur famille aient un logement dans le camp Mahama, reçoivent de l’eau et des denrées alimentaires, puissent se rendre à l’école et bénéficient d’une aide médicale si nécessaire. De plus, l’UNICEF contribue au regroupement familial d’enfants qui ont été séparé·e·s de leurs parents lors de la fuite.  

Dans le cadre de ce programme, qu’UNICEF Suisse et Liechtenstein a soutenu de 2018 à décembre 2021, des modules de formation ont été développés pour le personnel du camp de réfugiés, afin de leur apprendre la gestion des enfants réfugié·e·s. L’accès à des services de soutien psychosocial a aussi été rendu possible pour les enfants concerné·e·s, par exemple avec des espaces mieux adaptés aux enfants.

L’UNICEF a mis en place un programme de protection des enfants au niveau national, afin d'assurer le développement et la protection des enfants réfugié·e·s. Il garantit l’accès aux services de protection de l’enfance existants dans les communes des enfants réfugié·e·s et leur inclusion dans le programme national de protection de l’enfance.